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De nombreuses PMI d'origine familiale gravitent autour de ces géants. Ils sont dans des activités traditionnelles telles que l'horlogerie, le jouet, la lunetterie, la mécanique de précision, les contacts de connecteurs, l'outillage à main, le meuble de salle-de-bains ou l'habillement. Nombre de ces PMI se sont diversifiées dans le domaine de l'horlogerie. Elles fabriquent des objets miniatures à fort contenu technologique.
Beaucoup de ces entreprises ont une fonction de sous-traitance. Elles sont de ce fait tributaires des donneurs d'ordre. Ce sont des grands groupes notamment dans l'aéronautique, l'automobile ou le nucléaire.
En complément de la spécialisation de son industrie et de la concentration sur des bassins d'emploi, la Franche-Comté se diversifie. C'est pourquoi un organisme la Sybel a été mis en place, lors de la fermeture de l'usine à Belfort. Il a pour vocation de remplacer les emplois perdus et de reconvertir le site de production.
La région a acquis un potentiel de recherche. Le centre universitaire de Besançon possède une filière micro-mécanique. On a l'ENSMM ou école Supérieure de Mécanique et de Micro-techniques, l'Ecole Nationale d'ingénieurs de Belfort ou l'institut Polytechnique de Sévenans. Des laboratoires se sont spécialisés dans les automatismes, dans la chronométrie électronique ou dans la micro-analyse des surfaces.
La Franche-Comté a une activité agricole très satisfaisante, malgré la suprématie de l'industrie. La région travaille dans les domaines de l'exploitation forestière, du lait ou de la viande. Ses fromages sont renommés.
Le tertiaire reste très peu développé. Les services peuvent donc devenir de nouveaux créneaux d'activités pour la région. La région connaît une remarquable croissance touristique; grâce aux activités de la pêche, du ski nordique voire du VTT.
INFORMATIONS
« En Franche-Comté on sait faire une montre et un TGV ». En projet, le TGV Rhône-Alpes.
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